On parle beaucoup des voitures électriques, et c’est normal. Mais derrière chaque voiture, il y a une batterie, et sa fabrication, ça compte. On va regarder un peu comment ça se passe, ce qu’il faut pour les fabriquer, où elles sont faites, et quel est l’impact sur notre planète. C’est pas si simple, mais c’est important de comprendre. La production batterie voiture électrique, c’est un sujet à part entière.
Sommaire
TogglePoints Clés à Retenir
- La production batterie voiture électrique a un impact environnemental, mais il diminue. Les batteries d’aujourd’hui sont déjà moins polluantes qu’avant, et ça continue de s’améliorer.
- Les matières premières comme le lithium et le cobalt sont importantes, mais on cherche des alternatives plus vertes et on compte de plus en plus sur le recyclage pour en avoir moins besoin.
- Construire des usines de batteries en Europe, les fameuses gigafactories, c’est un gros enjeu. Ça permet de produire plus localement et de réduire le transport et l’empreinte carbone.
- L’électricité utilisée pour fabriquer les batteries change tout. Si elle vient d’énergies renouvelables, l’impact carbone est bien plus faible qu’avec une électricité très carbonée.
- Le recyclage est super important pour boucler la boucle. Réutiliser les matériaux des vieilles batteries permet de moins puiser dans les ressources et de réduire l’impact global.
Les secrets de la production de batteries pour voitures électriques
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Ah, les batteries de voitures électriques ! On en parle beaucoup, mais comment sont-elles fabriquées exactement ? C’est un peu comme la cuisine : il faut les bons ingrédients et un bon four pour obtenir un plat savoureux. Sauf qu’ici, les ingrédients sont des métaux rares et le four, c’est une usine géante qu’on appelle gigafactory.
Comprendre l’empreinte carbone actuelle des batteries
Quand on parle de voitures électriques, on pense souvent à zéro émission à l’échappement, et c’est super ! Mais la fabrication de la batterie, elle, a un coût environnemental. Il faut extraire du lithium, du cobalt, du nickel… des métaux qui ne poussent pas sur les arbres, malheureusement. Et leur extraction, ça demande de l’énergie, souvent de l’eau, et ça peut avoir un impact sur les sols. Ensuite, il y a tout le processus de transformation pour en faire des cellules de batterie, puis de les assembler en un gros pack. Tout ça, ça génère du CO2. L’empreinte carbone d’une batterie représente une part non négligeable de celle du véhicule électrique lors de sa fabrication. Par exemple, pour une batterie de 60 kWh, on estime les émissions de fabrication autour de 4,8 tonnes de CO2. La majeure partie vient de l’extraction et du raffinage des métaux (environ 45%), suivie par la production des cellules (35%).
Voici une idée de la répartition des émissions lors de la fabrication d’une batterie de 60 kWh :
- Extraction et raffinage des métaux : 45%
- Production des cellules : 35%
- Assemblage du pack batterie : 15%
- Transport : 5%
La bonne nouvelle, c’est que cette empreinte diminue. Les premières études donnaient des chiffres bien plus élevés, mais aujourd’hui, grâce aux progrès, on est tombé à environ 60-80 kg CO₂/kWh, contre 175 kg CO₂/kWh il y a quelques années. C’est une belle évolution !
Les facteurs qui réduisent l’impact environnemental
Plusieurs choses jouent en faveur d’une production plus verte. D’abord, le mix électrique des pays où sont fabriquées les batteries. Si l’usine est alimentée par des énergies renouvelables, c’est beaucoup mieux ! Ensuite, il y a les innovations dans les chimies de batteries. Par exemple, les batteries LFP (lithium-fer-phosphate) n’utilisent pas de cobalt ni de nickel, ce qui réduit leur coût et leur impact. On pense aussi aux batteries sodium-ion, qui utilisent du sel, beaucoup plus abondant. Et puis, il y a le recyclage. Récupérer les matériaux des vieilles batteries pour en faire de nouvelles, c’est une excellente façon de boucler la boucle et de réduire le besoin d’extraire de nouvelles ressources. On estime que d’ici 2030, une bonne partie des matériaux des batteries neuves pourrait venir du recyclage, ce qui réduirait l’empreinte de fabrication de 30 à 40%.
L’avenir des batteries pour les véhicules électriques n’aura de sens que si nous savons les recycler. Il y a beaucoup de matières premières : du lithium, du manganèse, du nickel. Toutes ces ressources pourraient un jour se tarir. De plus, il existe des projets pharaoniques de fabrication de batteries. Sans projet de recyclage des batteries, cela ne fonctionnera pas, le cycle ne sera pas fermé.
L’évolution positive de la fabrication des batteries
On voit clairement une tendance à l’amélioration. Les usines se modernisent, les processus deviennent plus efficaces. La production locale en Europe, par exemple, est un grand pas. Aujourd’hui, une grande partie des batteries est fabriquée en Chine, où le mix électrique est encore assez carboné. Avoir des gigafactories en Europe alimentées par des énergies renouvelables va permettre de réduire considérablement l’empreinte carbone. On parle d’une empreinte 2 à 3 fois plus faible qu’une batterie chinoise actuelle. C’est un changement majeur pour l’industrie automobile et pour la planète.
Les matières premières au cœur de la production des batteries
Salut tout le monde ! Aujourd’hui, on va parler de ce qui se cache vraiment dans nos batteries de voitures électriques : les matières premières. C’est un peu comme la recette secrète d’un gâteau, mais à l’échelle industrielle et avec des enjeux planétaires.
L’extraction et le raffinage des métaux essentiels
Pour fabriquer une batterie, il faut aller chercher au fond de la terre des éléments comme le lithium, le cobalt, le nickel et le graphite. L’extraction de ces métaux, c’est une étape qui demande beaucoup d’énergie et qui peut avoir un impact sur l’environnement. Ensuite, il faut les raffiner pour obtenir la pureté nécessaire. C’est l’étape la plus gourmande en énergie pour la fabrication d’une batterie, représentant environ 45% de son empreinte carbone. Pensez-y, c’est presque la moitié !
Voici un petit aperçu de la répartition des émissions lors de la fabrication d’une batterie de 60 kWh :
| Étape | Pourcentage des émissions |
|---|---|
| Extraction et raffinage des métaux | 45% |
| Production des cellules (assemblage, etc.) | 35% |
| Assemblage du pack batterie | 15% |
| Transport (mines → usines → constructeur) | 5% |
Les chimies alternatives pour des batteries plus vertes
Face à ces défis, les chercheurs et les industriels travaillent d’arrache-pied pour trouver des solutions. On voit apparaître de nouvelles chimies de batteries, par exemple les LFP (lithium fer phosphate). Elles utilisent moins de métaux rares et sont souvent moins chères, ce qui est une bonne nouvelle pour le prix des voitures électriques d’entrée de gamme. L’idée, c’est de réduire notre dépendance à certains matériaux tout en gardant de bonnes performances. C’est un peu comme trouver un ingrédient de substitution pour rendre une recette plus durable et accessible.
L’importance croissante du recyclage des matériaux
Et quand une batterie arrive en fin de vie, que se passe-t-il ? Eh bien, c’est là que le recyclage entre en jeu, et c’est absolument capital. On parle de récupérer jusqu’à 90% du nickel et du cobalt, et 80% du lithium d’ici 2031 ! C’est une mine d’or potentielle, qui permet de réduire la pression sur les ressources naturelles et de boucler la boucle de l’économie. Les usines de recyclage se développent, et c’est une excellente nouvelle pour l’avenir de la mobilité électrique. On peut même déjà utiliser des matériaux recyclés pour fabriquer de nouvelles batteries. C’est un cercle vertueux qui est en train de se mettre en place, et c’est vraiment prometteur pour l’industrie automobile. Le recyclage des moteurs électriques est aussi un point important pour le cuivre, un matériau dont les ressources pourraient s’épuiser si on ne fait pas attention. Il faut vraiment penser à la chaîne de valeur complète, de l’extraction à la réutilisation des matériaux, pour une mobilité vraiment durable. Pour en savoir plus sur les matériaux nécessaires, on peut regarder du côté des matières premières pour batteries.
Le recyclage n’est pas juste une option, c’est une nécessité pour que la révolution électrique soit réellement écologique sur le long terme. Il faut penser à la planète et aux ressources que nous utilisons aujourd’hui pour les générations futures.
Les gigafactories : un enjeu majeur pour l’Europe
L’Europe se lance à corps perdu dans la course aux gigafactories, ces usines géantes dédiées à la production de batteries pour véhicules électriques. C’est un virage stratégique pour le continent, qui veut reprendre la main sur une filière industrielle clé, actuellement dominée par l’Asie, notamment la Chine. L’idée, c’est de produire localement pour réduire notre dépendance et, surtout, pour avoir un meilleur contrôle sur l’empreinte carbone de ces batteries.
La montée en puissance de la production locale en Europe
Jusqu’à présent, une grande partie des batteries qui équipent nos voitures électriques vient d’ailleurs. Ça pose plusieurs problèmes : des délais de transport, une empreinte carbone liée à la logistique, et une dépendance vis-à-vis de fournisseurs étrangers. L’Europe a donc décidé de réagir. Des initiatives comme l’Alliance européenne pour les batteries ont vu le jour pour stimuler la création de ces usines. L’objectif est clair : avoir une capacité de production suffisante pour répondre à la demande croissante de véhicules électriques sur le continent. On parle de centaines de gigawattheures (GWh) de capacité de production d’ici 2030. C’est un sacré défi, mais nécessaire pour l’avenir de notre industrie automobile.
Les projets de gigafactories en France et ailleurs
La France n’est pas en reste dans ce mouvement. Plusieurs projets de gigafactories sont en cours de développement, notamment dans les Hauts-de-France, une région qui commence à être surnommée la "Vallée de la batterie". Des entreprises comme ACC (une co-entreprise entre Stellantis, Mercedes-Benz et TotalEnergies), AESC-Envision (qui fournira Renault), ProLogium, et Verkor prévoient de construire des usines pour produire des batteries. Ces projets sont soutenus par des aides publiques, tant au niveau national que européen, pour aider à financer ces investissements colossaux et pour attirer les talents nécessaires. D’autres pays européens, comme la Suède avec Northvolt, sont aussi très actifs dans ce domaine. L’Europe veut devenir un acteur majeur de la production de batteries.
L’impact de la production locale sur l’empreinte carbone
Produire des batteries en Europe a un impact direct sur leur empreinte carbone. Pourquoi ? Parce que le mix électrique européen est de plus en plus décarboné, grâce aux énergies renouvelables et au nucléaire dans certains pays. Une batterie fabriquée en Europe, avec une électricité plus propre, aura une empreinte carbone significativement plus faible qu’une batterie produite dans un pays où le mix électrique est encore très dépendant des énergies fossiles. On estime que l’empreinte carbone d’une batterie produite localement pourrait être deux à trois fois inférieure à celle d’une batterie fabriquée aujourd’hui en Asie. C’est un argument de poids pour rendre la voiture électrique encore plus écologique.
La relocalisation de la production de batteries en Europe est une étape clé pour réduire l’impact environnemental global des véhicules électriques. Elle permet non seulement de diminuer les émissions liées à la fabrication, mais aussi de renforcer la souveraineté industrielle du continent.
L’empreinte carbone : un critère de plus en plus important
On entend beaucoup parler de l’empreinte carbone des voitures électriques, et c’est normal. C’est un point super important pour savoir si on fait vraiment un geste pour la planète en passant à l’électrique. Il faut regarder ça de près, car ça change tout.
Comment le mix électrique influence l’empreinte des batteries
Le truc, c’est que la fabrication d’une batterie, ça consomme de l’énergie. Et l’énergie qu’on utilise pour fabriquer ces batteries, elle vient d’où ? Eh bien, ça dépend de l’endroit où elles sont produites. En Chine, par exemple, le mix électrique est encore assez carboné, avec beaucoup de charbon. Ça veut dire qu’une batterie fabriquée là-bas aura une empreinte carbone plus élevée. En Europe, et encore plus en France, on a la chance d’avoir un mix électrique plus propre, avec beaucoup d’énergies renouvelables et du nucléaire. Ça change la donne ! Une batterie produite en France, avec notre électricité bas-carbone, aura une empreinte bien plus faible. C’est un avantage énorme pour nous.
L’origine de l’électricité utilisée lors de la fabrication est un facteur déterminant dans l’impact environnemental global d’une batterie.
Voici un petit aperçu de ce que ça donne :
| Lieu de production | Empreinte batterie (2024) | Projection 2030 |
|---|---|---|
| 🇨🇳 Chine (mix carboné) | 70-80 kg CO₂/kWh | 50-60 kg CO₂/kWh |
| 🇪🇺 Europe (EnR + nucléaire) | 40-50 kg CO₂/kWh | 25-35 kg CO₂/kWh |
| 🇫🇷 France (nucléaire bas-carbone) | 30-40 kg CO₂/kWh | 20-30 kg CO₂/kWh |
On voit bien que ça bouge et que la production locale en Europe, surtout en France, a un sacré potentiel pour réduire cet impact. D’ailleurs, pour vous donner une idée, une voiture électrique achetée aujourd’hui deviendra automatiquement plus propre chaque année à mesure que le mix électrique se décarbonera. C’est pas le cas d’une voiture thermique, qui elle, émettra toujours la même quantité de CO₂.
Le rôle des énergies renouvelables dans la production
Les énergies renouvelables, c’est la clé pour avoir des batteries plus vertes. Quand les usines tournent grâce au soleil, au vent ou à l’eau, l’impact carbone de la production chute drastiquement. C’est pour ça que l’Europe mise beaucoup sur le développement de ses propres gigafactories, alimentées par des sources d’énergie propres. Ça permet non seulement de réduire l’empreinte carbone, mais aussi de créer de l’emploi et de sécuriser notre approvisionnement. On parle de réduire l’empreinte carbone de fabrication d’un VE de 40 à 50% d’ici 2030 grâce à ces améliorations. C’est un sacré progrès quand on sait que l’empreinte carbone d’une voiture électrique neuve est plus élevée que celle d’une thermique au départ. Mais sur le long terme, le bilan est largement en faveur de l’électrique, surtout en France. Par exemple, sur 200 000 km, un VE émet beaucoup moins de CO₂ qu’une voiture essence ou diesel. C’est un argument de poids pour l’adoption des véhicules électriques.
Les nouvelles réglementations pour une production plus propre
Les gouvernements s’y mettent aussi. En Europe, par exemple, il y a des discussions pour que les fabricants de batteries doivent déclarer l’empreinte carbone de leurs produits. Ça va pousser tout le monde à faire des efforts. En France, on va même prendre en compte un score environnemental pour l’attribution du bonus écologique à partir de 2024. Ça veut dire que les voitures dont les batteries sont produites avec une électricité plus propre seront favorisées. C’est une excellente nouvelle pour encourager une production plus responsable et pour accélérer la transition vers une mobilité vraiment durable. Ces mesures visent à rendre la production de batteries plus propre et plus compétitive, tout en garantissant que les véhicules électriques que nous achetons ont un impact environnemental aussi faible que possible.
L’amélioration continue des technologies de batteries
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Vers des batteries plus légères et plus denses en énergie
On ne va pas se mentir, l’une des premières choses qui nous vient à l’esprit quand on pense aux voitures électriques, c’est l’autonomie. Et pour avoir plus d’autonomie, il faut des batteries qui stockent plus d’énergie, tout en étant aussi légères que possible. C’est un peu le Graal pour les ingénieurs ! Heureusement, ça bouge pas mal dans ce domaine. Les batteries de 2025, par exemple, stockent environ 30% plus d’énergie par kilo que celles d’il y a dix ans. Ça veut dire que pour un même poids, on peut aller plus loin, ou alors, on peut alléger la voiture pour qu’elle consomme moins. C’est un cercle vertueux qui se met en place. Les avancées dans les méthodes de dépôt des matériaux actifs sur les électrodes jouent un rôle clé dans cette amélioration de l’autonomie des véhicules électriques [1b14].
Les innovations dans les chimies de batteries
Quand on parle de chimie de batterie, on pense souvent au lithium-ion. Mais il y a plein de variations et de nouvelles pistes explorées. Par exemple, les batteries LFP (lithium-fer-phosphate) font de plus en plus parler d’elles. Elles n’utilisent ni cobalt ni nickel, ce qui est une bonne nouvelle pour l’environnement et le coût. Elles sont environ 30% moins chères à produire et leur empreinte carbone est réduite de 20 à 30%. C’est une option intéressante pour proposer des voitures électriques plus accessibles.
- Les batteries LFP : Moins de matériaux rares, moins chères, moins polluantes.
- Les batteries solides : Encore en développement, elles promettent plus de sécurité et une meilleure densité énergétique.
- Les chimies sans cobalt : Une tendance forte pour réduire l’impact environnemental et les coûts.
Le potentiel des batteries sodium-ion
Et ce n’est pas tout ! Une autre piste super prometteuse, ce sont les batteries sodium-ion. Au lieu d’utiliser du lithium, elles se basent sur le sodium, qui est beaucoup plus abondant sur Terre (on en trouve dans le sel, par exemple). Ça pourrait rendre les batteries encore moins chères et avec une empreinte carbone encore plus faible. Des projets sont déjà en cours en Chine et en Europe pour développer cette technologie. Si ça marche bien, ça pourrait vraiment changer la donne pour la mobilité électrique.
L’empreinte carbone des batteries diminue rapidement. Les premières estimations en 2017 donnaient environ 175 kg de CO₂ par kWh. Aujourd’hui, grâce aux progrès technologiques et à une production plus verte, on est plutôt entre 60 et 80 kg de CO₂ par kWh.
Le cycle de vie complet de la batterie électrique
Quand on parle de voitures électriques, on pense souvent à la conduite, aux recharges, et à l’impact environnemental pendant l’utilisation. Mais qu’en est-il de tout ce qui se passe avant et après ? La batterie, c’est un peu le cœur de la voiture, et son histoire ne commence pas et ne finit pas avec le trajet.
De l’extraction des matières premières à la production
Tout commence bien avant que la batterie ne soit assemblée. Il faut d’abord extraire des métaux comme le lithium, le cobalt, le nickel et le graphite. C’est une étape qui demande beaucoup d’énergie et qui peut avoir des impacts locaux, même si les techniques évoluent. Ensuite, ces métaux sont raffinés, puis transformés en cellules de batterie. L’assemblage de ces cellules en un pack complet, avec tout le système de gestion et de refroidissement, demande aussi une quantité d’énergie non négligeable. Pour une batterie de 60 kWh, par exemple, la fabrication représente une part importante de son empreinte carbone totale, surtout l’extraction et le raffinage des métaux.
Voici une idée de la répartition des émissions lors de la fabrication d’une batterie de 60 kWh :
| Étape | Pourcentage des émissions |
|---|---|
| Extraction et raffinage des métaux | 45% |
| Production des cellules (assemblage, etc.) | 35% |
| Assemblage du pack batterie | 15% |
| Transport (mines → usines → constructeur) | 5% |
C’est intéressant de voir que l’empreinte carbone des batteries diminue. Les études récentes montrent qu’on est passé de 175 kg CO₂/kWh il y a quelques années à environ 60-80 kg CO₂/kWh aujourd’hui, grâce aux progrès et à une production plus propre.
L’utilisation du véhicule électrique et son impact
Une fois dans la voiture, la batterie a un rôle clé. Elle alimente le moteur électrique, et c’est là que la magie de la conduite zéro émission locale opère. Pendant toute sa vie dans le véhicule, qui peut durer de nombreuses années, la batterie ne produit pas de gaz à effet de serre. C’est un avantage majeur par rapport aux moteurs thermiques qui brûlent du carburant en permanence. D’ailleurs, les études montrent que moins de 0,3% des voitures électriques vendues après 2022 ont nécessité un remplacement de batterie, ce qui témoigne de leur fiabilité. L’impact environnemental pendant l’utilisation dépendra beaucoup du mix électrique du pays où la voiture est rechargée. Une recharge faite avec de l’électricité issue d’énergies renouvelables sera bien plus vertueuse.
L’empreinte carbone initiale d’une batterie, bien que réelle, est compensée sur la durée de vie du véhicule par l’absence d’émissions directes lors de la conduite.
L’importance du recyclage pour une économie circulaire
Quand une batterie arrive en fin de vie dans une voiture, son histoire n’est pas terminée. En Europe, la loi oblige les constructeurs à reprendre ces batteries. Elles peuvent avoir une deuxième vie, par exemple comme unités de stockage d’énergie stationnaire pour les maisons ou les réseaux électriques. C’est une façon de prolonger leur utilité pendant encore 10 à 15 ans. Après cette seconde vie, vient le moment du recyclage. C’est une étape absolument vitale. Les technologies actuelles permettent de récupérer environ 95% des matériaux précieux comme le lithium, le cobalt, le nickel et le graphite. Ces matériaux recyclés peuvent ensuite être utilisés pour fabriquer de nouvelles batteries, ce qui réduit considérablement la nécessité d’extraire de nouvelles ressources et diminue l’empreinte carbone globale. C’est ça, l’économie circulaire : faire en sorte que rien ne se perde et que les ressources soient utilisées au maximum. Des entreprises spécialisées travaillent déjà sur ces procédés pour rendre le recyclage toujours plus efficace et accessible, fermant ainsi la boucle de la chaîne de valeur des batteries.
Alors, on roule vers un avenir plus propre ?
Voilà, on a fait le tour de la question des batteries pour voitures électriques. Entre les matières premières qu’il faut trouver, les usines géantes qui sortent de terre et l’impact sur notre planète, ça fait réfléchir, pas vrai ? Mais bonne nouvelle : ça bouge ! Les batteries s’améliorent, deviennent moins chères et surtout, leur fabrication pollue de moins en moins, surtout quand elles sont produites chez nous, en Europe, avec de l’énergie verte. Et n’oublions pas le recyclage, qui va devenir super important pour boucler la boucle. Bref, même si tout n’est pas parfait, la tendance est clairement à l’amélioration. Rouler en électrique, c’est déjà un bon pas, et ça va devenir encore mieux. Alors, prêt à faire le saut ?
Questions Fréquemment Posées
Pourquoi parle-t-on autant de l’empreinte carbone des batteries de voitures électriques ?
C’est un peu comme quand on fabrique un gâteau. Pour faire une batterie, il faut extraire des métaux de la terre, les transformer, puis assembler tout ça. Toutes ces étapes consomment de l’énergie et peuvent polluer. On essaie de savoir quelle quantité de ‘mauvais’ gaz (comme le CO2) est produite pendant tout ce processus pour pouvoir faire mieux et rendre les voitures électriques encore plus écologiques.
Est-ce que toutes les batteries de voitures électriques polluent pareil ?
Non, pas du tout ! Ça dépend beaucoup de comment l’électricité utilisée pour fabriquer la batterie est produite. Si elle vient de sources propres comme le soleil ou le vent, c’est beaucoup mieux. Les usines qui utilisent beaucoup de charbon, par contre, polluent plus. De plus, les matériaux utilisés changent aussi : certaines batteries utilisent des métaux moins rares et moins polluants à extraire.
Qu’est-ce qu’une ‘gigafactory’ et pourquoi c’est important pour l’Europe ?
Une gigafactory, c’est une très, très grande usine qui fabrique des batteries pour les voitures électriques. C’est important pour l’Europe car, pour l’instant, beaucoup de ces usines sont en Asie. Avoir nos propres usines en Europe nous permettrait de produire des batteries plus près de chez nous, de créer des emplois et de moins dépendre des autres pays. Ça peut aussi aider à faire des batteries avec moins de pollution si on utilise l’électricité européenne, qui est de plus en plus verte.
Le recyclage des vieilles batteries, ça sert vraiment à quelque chose ?
Absolument ! Les batteries contiennent des métaux précieux comme le lithium et le cobalt. Au lieu de les extraire à nouveau de la terre, ce qui est coûteux et pollue, on peut récupérer ces matériaux dans les batteries usagées. C’est comme donner une seconde vie aux composants. Ça permet de fabriquer de nouvelles batteries avec moins de ressources et moins d’impact sur la planète. C’est le principe de l’économie circulaire : on réutilise au maximum.
Les voitures électriques sont-elles vraiment plus propres que les voitures à essence sur toute leur durée de vie ?
Oui, en général, elles le sont. Même en comptant la pollution liée à la fabrication de la batterie, une voiture électrique émet beaucoup moins de CO2 pendant qu’elle roule, surtout si l’électricité qu’elle utilise est produite proprement. Sur toute la vie de la voiture, de sa fabrication à sa fin, la voiture électrique est souvent moins polluante qu’une voiture à essence ou diesel.
Est-ce que les batteries de voitures électriques vont devenir meilleures et moins chères ?
C’est la tendance ! Les chercheurs travaillent sans arrêt pour améliorer les batteries. Ils essaient de les rendre plus légères, capables de stocker plus d’énergie (pour aller plus loin) et moins chères à fabriquer. Ils explorent aussi de nouvelles matières premières, comme le sodium, qui est encore plus abondant que le lithium. Tout cela devrait rendre les voitures électriques encore plus accessibles et performantes à l’avenir.